« Trois carabins de valent pas une couille de pharmacien«
Voilà le début des hostilités, avec une première journée mouvementée …
Tout d’abord les p’tits discours de profs & doyen qui se succèdent tellement vite que t’as pas le temps de retenir grand chose sauf que t’as interêt à réussir ton année parce que la réforme pour la L1 santé qui arrive l’année prochaine « Suxxx a lot«
Ensuite les joyeux amicalistes te proposent un barbecue qui va durer +- 15h, de 11h le matin jusqu’à … pas vraiment d’heure tôt le lendemain matin.
Au programme : des jeux pour mettre la honte aux bizuth, des tartes flambés & de la bière ( Grosse caricature de l’Alsace non ? ), mais finalement une bonne ambiance entre anciens et nouveaux !
La semaine qui a suivi, les redoublants ( qu’on appelle des carrés ) nous ont montré à quel point ils pouvaient mettre « l’ambiance » dans l’amphi, réussissant à faire partir le prof de chimie, réputé pour ne pas céder.
On peut noter le fameux « Ils arrivent ! » « Qui ça ?! » « Les éléphants » ou on enchaine ensuite par taper comme des malades sur les tables pour imiter un troupeau gigantesque de pachidermes. Les habituels « Allo » suraigu quand un téléphone sonne, les « salut » toujours suraigu quand un prof entre dans l’amphi ou lorsque les carrés trouvent que le cours dure depuis trop longtemps.
On passe les trop célèbres avions & boulettes de papier gentiment sponsorisés par les journeaux gratuits distribué à la sortie des trams, ou encore les sifflements incessants.
On est aussi très joueur en pharma avec le fameux « C’est à babord ( ou tribord en fonction de ou tu te situes ) qu’on gueule les plus fort »
L’esprit paillard est présent en non stop puisqu’à chaque fois que le prof a le malheur d’utiliser un mot comme « pénétration« , « position » ou de se pencher sous le bureau pour remettre en place un cable informatique, les cris de dégoût ne tardent pas avec des « Dégueulasse, c’est dégueulasse ! » à tout va.
Pour achever les intervenants rien de tel que de crier « Combien ? » ou encore « Trop cher ! » dès qu’un nombre est énoncé. & s’il ou elle est vraiment coriace, « RIEN, on entend RIEN » suivi d’un « Laissez le/la parler x6~7″ mettra le prof au bord de la dépression !
La suite, j’ai honte de le dire ce sera pour la semaine prochaine, parce que la je suis à la bourre ( eeerk dégueulasse ! ) puisque ce soir j’ai mon billet pour l’Ososphère.
La semaine prochaine on s’attardera sur la soirée d’intégration !